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Critique de « Garden State » par Quentin.

« Garden State » de et avec Zach Braff, sorti le 20 Avril 2005 dans les salles françaises, avec également Natalie Portman, Peter Sarsgaard, Jim Parsons, Ian Holm, …

Synopsis : Acteur de télévision, Andrew  » Large  » Largeman est obligé de retourner dans son New Jersey natal pour l’enterrement de sa mère. Soudain, il se retrouve sans les antidépresseurs et les 3000 kilomètres qui le protégeaient de son histoire…
Après neuf ans d’absence, Large revoit son père, un vieil homme dominateur, mais aussi tous ceux avec qui il a grandi. Ils sont aujourd’hui fossoyeur, employé de fast-food ou magouilleur professionnel…
Sa rencontre avec la jolie Sam va le bouleverser encore un peu plus. Elle est son exacte contraire, vivante et audacieuse.
Entre passé et futur, entre douleur et joie, Large va découvrir qu’il est peut-être temps de commencer à vivre…

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La sortie imminente du nouveau film de Zach Braff était pour moi l’occasion à ne pas louper pour pouvoir parler de ce film qui me tient tant à coeur. Premier film du réalisateur, « Garden State » est sorti chez nous en Avril 2005, et avait été vigoureusement salué par la critique à l’époque. Pourquoi ce film me plaît-il autant et reste à ce jour l’un de mes plus grands coup de coeur de cinéphile ? réponse.

Certains trouverons le film lent, vide et chiant. Moi j’y trouve l’amour de Zach Braff pour son histoire et ses personnages débordant, dans sa manière de filmer, de raconter, d’interpréter. J’aime ce film. Que dis-je ? Je suis amoureux de ce film !, éperdument. Avant tout un long métrage sur le pardon et la renaissance, il nous est conté ici l’histoire d’Andrew (Zach Braff), acteur de télévision, ramené brutalement à son passé ainsi qu’à sa ville natale suite au décès de sa mère, et c’est auprès de Sam (Natalie Portman) que ce dernier va tout simplement revivre, et peut être trouver le moyen de pardonner son père en plus de se pardonner lui même.

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Tout fonctionne, de l’écriture irréprochable des dialogues à l’alchimie du duo Braff/Portman dont parfois tout se transmet d’un simple regard, en passant par la virtuosité de la réalisation et de la photographie véritablement magistrale, c’est une réussite !. Avec Garden State on rit, on pleure, on aime, comme face à un premier amour. Les jeux des acteurs sont excellents, Braff compose ici un personnage très complexe et diablement attachant tant il est proche des spectateurs, Natalie Portman joue elle une fille pleine de vie et adorable, très bien écrite, et donc interprété en plus de cela de manière très juste. Dans les seconds rôles nous retrouvons l’excellent Peter Sarsgaard, Ian Holm, toujours très charismatique, ainsi que Jim Parsons pour une scène véritablement hilarante et qui ne sera pas sans rappeler le personnage de Sheldon Cooper aux fans de The Big Bang Theory !.

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Très drôle à certains moments, la fraîcheur du long métrage constitue probablement sa plus grande réussite.

Autre très bon point : la bande originale composée par Chad Fischer est une merveille, alliant la mélancolie à la joie en toutes circonstances et ce pour le plus grand plaisir de nos oreilles.

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Repartons sur un point de vue scénaristique, l’une des grandes qualités du film est bien entendu son écriture, très riche et captivante. Le film ne se regarde ainsi même plus, il se dévore !. Le tout bourré de répliques cultes que Zach Braff nous sort à la seconde (j’exagère bien sûr).

Alors que reprocher au film ? peut être son dénouement au final assez attendu ? même pas. Un véritable chef d’oeuvre que je ne peux que vous recommander chaudement.

Note : 5/5

Quentin

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