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Critique Flash de « L’Emprise » (Téléfilm 2014) Par Morgan

Violence cinématographique pour violence conjugaleL'Emprise (affiche)

Je pense que quand on veut traiter d’un sujet aussi grave on ne se doit pas de faire un film simpliste, aseptisé, au montage tellement mauvais qu’il y a des sautes (peut être volontaire parfois) d’images. Ce n’est pas parce qu’on répète des gros plans sur des bleus et des scènes (qui tournent en boucle) de conflits qu’on a fait un bon (télé)film. Résultat, aucun développement des personnages, juste un méchant mari qui tape sa gentille femme, on tombe dans un pathos qui sera sans doute indétectable pour certains tant la mise en scène est ridicule, et comme on se repose sur des témoignages, impossible de comprendre la totalité des événements. Le film ne permet pas de comprendre l’attitude de la femme, c’est même tellement mal travaillé que justement on ne peut pas y croire, tout ce qu’on retient c’est que quand elle se fait tabasser monsieur se fait pardonner avec des cadeaux, merci l’image que donne le film avec ce message…

 

Enfin bref tout le monde parle en bien de ce téléfilm et c’est à se demander les raisons, si ce n’est sans doute un argument du genre: « C’est un film génial parce qu’il parle de violences conjugales, on montre, à la télévision, la condition d’une femme sur trois en France, quelle engagement social ! ». Des dialogues tellement mauvais qu’on pourrait penser à un épisode du « Miel et les abeilles » version trash, ne pas oublier une prestation de Marc Lavoine insipide, alors qu’apparemment ce personnage est là pour apporter de l’affect par les mots et les remises en questions. On peut juste retenir la prestation de Fred qui est juste géniale, sans oublier Odile Vuillemin.

Morgan

 

Morgan, je suis passionné par le cinéma, les comics, les jeux vidéos, la paléontologie et bien d’autres choses. Quand je vois mes goûts cinématographiques ou musicaux, j’ai l’impression d’être resté bloqué dans les années 80 et 90, mais bon j’ai pas l’impression d’être le seul, on est beaucoup à avoir grandit avec Spielberg et du coup on ne veut pas grandir.

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