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Critique de Leto par Anne-Laure
Grand oublié de Cannes 2018, Leto se présente comme un film “musical”. Réalisé par Kirill Serebrennikov (assigné à résidence depuis), il raconte un instant de la scène rock en URSS, dans les années 1980. En prenant deux figures phares de l’époque, Viktor Tsoi, leader du groupe Kino et Mike Vassilievitch Naoumenko, leader de Zoopark, le réalisateur transporte le spectateur en cette époque et en ces lieux, mené par un régime liberticide, tout en parvenant à insuffler un grand sentiment de liberté à son film. Car, malgré le fait qu’il s’agisse de prime abord essentiellement de musique, c’est précisément de liberté dont il est question. Bien que la musique, et tout…