-
Critique de Liz et l’Oiseau bleu de Naoko Yamada, par Anne-Laure
Mizore et Nozomi sont deux amies aux caractères fortement différents, l’une est extravertie et populaire, l’autre plus introvertie a tendance à rester plus en retrait par rapport à ses camarades. Toutes deux musiciennes, l’une joueuse de flûte traversière et l’autre de hautbois, elles sont membres de l’orchestre de l’école, en vue de gagner une compétition. Lorsque le groupe commence à travailler sur des morceaux de « Liz et l’oiseau bleu », les deux amies interprètent ce conte pour enfants comme étant leur propre histoire. C’est la fin du lycée, et avec elle le début d’une période de doutes concernant les choix d’avenir et l’au revoir à un passé. Deuxième long-métrage de la…
-
Critique de On Happiness Road par Anne-Laure
Le champ de l’animation est vaste et varié, on ne le dira jamais suffisamment, et ce, tant au niveau des sujets, des publics visés que des techniques employées. Si l’animation asiatique est principalement connue pour son versant japonais, d’autres pays produisent également des perles qui valent grandement le détour. C’est le cas de Happiness Road, de la réalisatrice taïwanaise Hsin Yin Sung. Celle-ci s’inspire (partiellement) de son propre vécu pour son premier long-métrage, lequel a été présenté au festival Annecy en 2018. « Happiness Road », c’est l’histoire de Tchi, jeune femme taiwanaise partie vivre aux Etats-Unis et qui, à la suite du décès de sa grand-mère, retourne dans son pays d’origine.…
-
Critique de Pachamama par Anne-Laure
Depuis quelques années, il semblerait que les films d’animation tendent à se diversifier de plus en plus, que ce soit au niveau des techniques d’animation employées, des sujets abordés ou des publics visés. On ne dira jamais assez qu’il est réducteur de considérer que lorsqu’il s’agit d’animation, « c’est uniquement pour les enfants ». Aussi, dernièrement, nous avons pu voir de nombreux projets, aussi originaux qu’intéressants, parmi lesquels nous pouvons citer Tout en Haut du Monde (Remi Chayé 2016), La Jeune Fille sans Mains (Sébastien Laudenbach, 2016), Ma Vie de Courgette (Claude Barras, 2016), Téhéran Taboo (Ali Soozandeh, 2017) ou encore La Passion van Gogh (Dorota Kobiela et Hugh Welchman, 2017). Bien…
-
Critique de « La Belle et la Bête » par E-Stark
« Tu rêves mon pauvre ami, elle te voit comme un tortionnaire et comme un monstre. C’est sans espoir. » Emmanuel Jacomy, la voix de la Bête – « La Belle et la Bête » de Gary Trousdale et Kirk Wise (1991) Il est assez difficile pour moi de parler clairement de La Belle et la Bête tant il a eu d’importance dans ma cinéphilie. Au-delà d’être un grand classique des studios Disney, le film est surtout à mes yeux une vraie merveille qui a son identité propre que l’on ne retrouve dans aucun autre film d’animation. Sorti l’année de ma naissance, La Belle et la Bête a évidemment parcouru toute mon enfance. Usant…