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Critique de « Once Upon a Time… in Hollywood » par Quentin
« Film somme » pour la plupart, le neuvième long-métrage du réalisateur de Pulp Fiction nous offre l’un des plus beaux chapitres cinématographiques de cette année 2019. Plongée presque immersive dans cet Hollywood rêvé de la fin des années 60, l’oeuvre est le fruit d’une vision menée à bien de son premier dialogue à sa dernière scène. Si le nouveau bébé du metteur en scène est bien la narration d’une réalité rêvée, celle-ci n’a rien d’idéalisée. Les personnages qui y déambulent sont teintés de zones d’ombre, c’est aussi ce qui les rend terriblement attachants ; au moment où le générique défile, c’est à deux amis que l’on dit au revoir en les personnages…
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Critique de « The Revenant » par Quentin
Habité et remarquable, « The Revenant » est incontestablement l’une des expériences cinématographiques les plus fortes de ces dernières années. C’était les grands yeux bleus d’Emma Stone qu’Alejandro González Iñárritu filmait l’année dernière dans son splendide « Birdman ». Cette année, c’est ceux de Leonardo DiCaprio qu’il va tenter de sonder durant ces deux heures trente six de film. L’acteur n’a jamais été aussi bon que dans « The Revenant », et dieu seul sait à quel point son jeu était parfait dans le reste de sa filmographie. Une palette de jeu époustouflante, de la rage à la tristesse en passant par le désespoir, un engagement physique herculéen et un charisme toujours très présent, Leonardo…
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Critique de « Le Loup de Wall Street » par E-Stark
« Je m’appelle Jordan Belfort. L’année de mes 26 ans, à la tête de ma propre firme de courtage, je me suis fait 49 millions de dollars, ce qui m’énerva vraiment car ça faisait à peine un million par semaine. » Leonardo DiCaprio – « Le Loup de Wall Street » de Martin Scorsese (2013) J’ai mit du temps à voir Le Loup de Wall Street, j’ai beau apprécier énormément Scorsese, lui devoir certains de mes plus beaux moments de cinéphilie compulsive, mais ce film ne m’intéressait pas du tout. Sans grande surprise, je n’ai aimé qu’à moitié Le Loup de Wall Street. Si certains aspects purement « Scorsesiens » fonctionnent parfaitement et font plaisir à…