Critique de « Vice-Versa » par Axel
Les émotions à l’état pur
Dire que j’attendais « Vice-Versa » la dernière création des studios Pixar est un euphémisme, j’étais d’une impatience folle comme à chaque fois que je vais voir une de leurs créations. Pour moi Pixar est le meilleur studio d’animation en activité, leurs films m’ont suivi toute ma vie puisque « Toy Story » leur premier film est sorti en 1995 ce qui veux dire qu’il a 20 ans tout comme moi, et j’espère que le studio continuera d’exister encore très longtemps. Donc « Vice-Versa » sort le 17 juin 2015 partout en France, mais j’ai eu l’occasion et la chance de le voir en avant-première, ce qui me permet de vous donner mon avis pour savoir si oui ou non, il faut aller voir ce film. La réponse toute simple est : Oui ! Foncez le voir, c’est du Pixar à son meilleur, même si je ne suis pas totalement objectif quand je parle du studio je peux vous assurer qu’il s’agit d’une petite merveille comme on en voit pas souvent dans l’animation en ce moment.
Alors pourquoi c’est génial ? Tout d’abord la réalisation pousse encore (comme à chaque fois avec Pixar) les limites de ce qui est possible de faire en animation 3D, les détails sont incroyables que ce soit sur les personnages des émotions tout comme sur les humains, on distingue parfaitement les matières des habits, les petits défauts de peau et chaque cheveux évoluent individuellement des autres cheveux ainsi que des milliards d’autres petits détails qui vous régalerons les yeux pendant les 94 minutes magiques qui composent ce film. Au niveau des mouvements de caméras comme il s’agit d’un film d’animation, ils peuvent se permettre des fantaisies très difficiles à réaliser en réalité, après cela ne révolutionne pas non plus le cinéma d’animation mais on prend un plaisir fou en passant, avec une facilité et une simplicité magnifique, des émotions dans la tête de Riley Anderson à la vie de la dite Riley, le tout s’imbrique parfaitement pour en faire un film sans aucun défauts techniques apparents.
Ce qui est bien avec Pixar c’est qu’il ne vous raconte jamais tout dans la bande annonce et c’est bien les seuls à porter une attention toute particulière au non dévoilement du développement de l’intrigue, c’est pour ça que jusqu’au moment où vous êtes assis dans la salle vous n’avez aucunes idées dans quelle direction le film va partir. Je ne vais évidemment pas vous le spoiler pour des raisons évidentes, par contre je peux vous dire que j’ai ressenti un torrent d’émotion durant ce film comme rarement j’en avais ressenti auparavant au cinéma. Je suis passé des éclats de rires aux pleurs un bon nombre de fois, on s’attache énormément à ces personnages que sont Joie, Colère, Peur, Dégout et Tristesse mais aussi au personnage de Riley Anderson qui est la petite fille que l’on suit tout au long de l’aventure, je me suis beaucoup retrouvé dans ce personnage et je pense que beaucoup de personnes s’identifieront et se retrouveront dans ce personnage. Le film est d’une créativité et d’une inventivité exceptionnelle, à chaque recoin du film il y a une idée qui jaillit pour nous faire sourire et cela fonctionne à merveille, il est aussi extrêmement drôle tout en étant touchant et les personnages sont merveilleusement bien écrits tout comme l’histoire du film en général, ce qui en fait un petit bijou dont vous ne ressortirez pas indifférent.
Les voix Française sont très bien trouvées et fonctionnent à merveille avec le design magnifique des personnages, Joie est parfaitement interprétée par l’incroyable Charlotte Le Bon qui regorge d’énergie, l’immense Gilles Lellouche atteint de nouveaux sommets avec le personnage de Colère, Mélanie Laurent toujours aussi juste dans sa prestation en interprétant l’incroyable Dégoût, Pierre Niney est hilarant en Peur et pour finir Marilou Berry incarne Tristesse à la perfection.
La musique du film est composée par, le grand Michael Giacchino pour qui je ne chante que des louanges, et qui n’arrête pas de créer des morceaux incroyables cette année et dorénavant je vais nommer la règle Giacchino, qui est la suivante : Quand Michael Giacchino compose de la musique pour un film, aussi mauvais le film soit-il la musique sera toujours bonne. Pour l’instant aucun film auquel Giacchino a participé cette année ne déroge à cette règle et « Vice-Versa » en est encore la preuve, je ne pourrai jamais assez décrire l’amour que j’ai pour la musique du monsieur, donc avant que je me perde dans les adjectifs qualificatifs je vais tout simplement dire que la musique du film est à l’image du film sans défauts.
Pour conclure je dirais qu’il s’agit du meilleur film que j’ai vu au cinéma cette année pour l’instant, que Pixar a encore frappé un très grand coup sur ma corde sensible et je ne pourrai que vous encourager à courir au cinéma dès le 17 juin pour aller découvrir par vous-même cette merveille d’animation et de cinéma, qui ne vous laissera pas insensible et qui vous emportera dans son tourbillon d’émotions.
Axel