Critique Flash de « Sin City » par E-Stark
« Un vieux meurt, une jeune fille vit. C’est dans l’ordre des choses. Je t’aime Nancy… »
Bruce Willis – « Sin City » de Robert Rodriguez, Frank Miller et Quentin Tarantino (2005)
« Sin City » c’est typiquement le genre de films qui peinent à me convaincre, j’en suis le premier étonné d’ailleurs, mais c’est ainsi, les histoires de vengeance, de gangsters, de prostitués et compagnie, ne me parlent pas, ne m’emportent pas et me laissent bien souvent à côté.
Malgré tout il y a de très bonnes choses à énumérer concernant ce « Sin City ». Au-delà de son esthétique ultra travaillée, sublimée par une mise en scène dantesque aux références nombreuses, c’est aussi grâce à ce casting cinq étoiles que le film parvient vraiment à imposer son univers. Justement parce que les acteurs parviennent à donner suffisamment de prestance aux personnages.
La narration est également de très bonne facture, c’est réellement à travers elle que le film puise sa force, en plus des partis pris visuels. D’ailleurs le visuel parlons-en, Rodriguez et ses copains auraient facilement pu tomber dans la facilité d’adaptation de la BD, et pourtant il n’en n’est rien, bien au contraire. La transposition de cet univers sombre, fonctionne parfaitement. L’inventivité de la mise en scène, permet également des moments d’onirisme flamboyants.
Malgré cela je ne peux pas dire que j’ai vraiment apprécié le film, car comme beaucoup dans son genre, il n’est pas parvenu à me toucher. Il m’a laissé indifférent, ce qui ne veut pas pour autant dire qu’il n’y a rien à en tirer, bien au contraire.
« Sin City » est un long-métrage que je conseille aux amateurs du genre, cependant si comme moi on est pas très friands au départ de ce genre d’histoire, il vaut peut-être mieux passer son chemin. Le film est excellent, mais ce n’est pas ma came.
Ma note : 6/10