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Critique de « Horns » par Quentin

Daniel Radcliffe comme vous ne l'avez jamais vu
Daniel Radcliffe comme vous ne l’avez jamais vu

Synopsis : Soupçonné d’avoir assassiné sa fiancée, rejeté par tous ceux qu’il connaît, Ignatius a sombré dans le désespoir. Un matin, il se réveille avec une paire de cornes sur la tête. Celles-ci lui donnent un étrange pouvoir, celui de faire avouer leurs plus noirs secrets aux gens qu’il croise. Ignatius se lance alors à la recherche du véritable meurtrier…

Critique : Vu en avant première le 16 septembre dernier, « Horns » est un long métrage qui encore aujourd’hui est resté profondément ancré dans ma mémoire. Pour son ambiance, notamment, décalée et survoltée, ainsi que ses personnages, tous plus excellents les uns que les autres, et puis bien sûr Daniel Radcliffe. Ici, il livre l’une des prestations de l’année : Déchaîné, juste, touchant, terrifiant, drôle, à vrai dire, ces adjectifs pourraient également définir le long métrage, totalement à l’image de son protagoniste. Je ne dois pas être le premier à vous le dire, le film est à ranger dans plusieurs cases : l’horreur, la romance, la comédie, le drame ou encore le thriller, c’est bien entendu ce qui en fait son originalité et c’est là que le film tire sa principale réussite. Sur un défi aussi casse-gueule, Alexandre Aja tiens son presque-chef d’oeuvre, car il est certain que le film n’est pas exempt de défauts, il arrive que ce dernier se perde dans des prises de risque inutiles, et les effets spéciaux ne sont pas toujours parfaits, bien qu’ils ne soient pas désagréables pour autant. On note au passage un petit problème de rythme vers le début de la deuxième heure, pas gênant pour autant puisque le film se rattrape avec l’avancée d’Ig (Daniel Radcliffe) dans sa quête de vengeance. Hors de question de bouder mon plaisir pour autant, le film est bon, même très bon, et je vais vous expliquer pourquoi.

Juno Temple, grâce à l'état pur.
Juno Temple, la grâce à l’état pur.

Au casting, nous retrouvons également Juno Temple (« The Dark Knight Rises », « Killer Joe », « Kaboom », …) dans le rôle féminin principal du long métrage. Belle, gracieuse et pleine de fraîcheur, elle est absolument parfaite en objet de tous les désirs quasi-mystique, et nous prouve qu’elle est tout aussi bien avec un rôle plus en retenu qu’à son habitude. A retenir la scène où cette dernière se mettra à danser sur du David Bowie, inoubliable. Face au couple phare du film, nous avons Max Minghella, vu notamment dans « The Social Network » de David Fincher, ici dans la peau d’un personnage complexe, et arborant un jeu vraiment excellent. Au niveau des interprétations resterait à souligner celles de Joe Anderson (Saga « Twilight »), superbe, et Heather Graham, à nouveau dans la démesure et hilarante à souhait.

La réussite du film réside également dans sa bande originale, corroborant son côté Rock’n’roll à la perfection. De Bowie aux Pixies, nous sommes donc admirablement servis.

Frederick Elmes, le directeur de la photographie, déjà à l’oeuvre sur l’excellent « Brothers » de Jim Sheridan, est aussi à remercier pour la beauté des images du film.

Espérons que le rôle soit un nouveau tournant pour la carrière de Radcliffe.
Espérons que le rôle soit un nouveau tournant pour la carrière de Radcliffe.

Au final, si le film n’est pas parfait, notamment à cause de quelques petits défauts toutefois pardonnables, « Horns » reste un excellent divertissement, que je prendrais plaisir à revoir.

Note : 3,5/5

Quentin.

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