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Critique « Les combattants » par Deltafox

Salut à tous !

En tant que toute nouvelle recrue sur ce site je vous présente ( suspens ) mon premier article cinéma! Le film dont je vais vous parler cette semaine à été réalisé par Thomas Cailley, et s’appelle Les combattants. Bon, comme je débute dans la critique cinématographique je vous ai pas écrit un roman, histoire de démarrer en douceur ( le dossier texte de 13 pages ça sera pour une autre fois ) ( ou jamais, probablement jamais en fait ).
Les-Combattants-afficheL’affiche du film, bon, d’accord, mais de quoi ça parle ?

Les combattants nous raconte l’été d’Arnaud, qui après la mort de son père, reprends l’entreprise familiale avec son grand frère. Jusqu’ici, rien de palpitant j’en conviens, ses vacances s’annoncent ennuyeuses à mourir. C’est sans compter sa rencontre avec Madeleine, une jeune femme pleine d’énergie qui ne cesse de répéter que la fin approche. La fin, oui, mais de quoi ? ET BIEN LA FIN DU MONDE. OUI OUI. Dans une mentalité de survivante, Madeleine s’entraîne jour et nuit à des nages de combats, des régimes hyperprotéinés et d’autres extravagances. Impressionné et très introverti, Arnaud se retrouve confronté à cette étrange fille qui oscille sans cesse entre une grande agressivité et une soudaine douceur. Néanmoins captivé par elle, Arnaud se rapproche de Madeleine, et n’hésite pas à la suivre lorsqu’elle lui annonce qu’elle part faire un stage de deux semaines dans l’armée. C’est dans cette caserne un peu particulière que les deux jeunes gens se confrontent à une autre réalité et se rapprochent à travers les situations des plus comiques pour le spectateur. On se régale.

 

Vous êtes perplexes? Petite bande annonce histoire de vous garder attentifs :

Pourquoi allez voir ce film ? Sorti cette année durant le festival de Cannes pour la quinzaine des réalisateurs, ce film a tout de neuf : que ce soit les acteurs comme l’intrigue qu’on nous propose, on ressort en ayant vu quelque chose de vraiment différent. À la fois envoutant et drôle, on jongle d’un genre à l’autre: tout en brisant les codes de la comédie romantique, le réalisateur nous plonge dans des dialogues hilarants avant de nous faire lentement retomber sur des plans contemplatifs dans des décors toujours plus surprenant.

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Même les garages sont beaux. Oui.

 

Dans une interview, le réalisateur Thomas Cailley explique de quoi il en retourne pour son premier long métrage : Il parle d’un film de personnages, qui sont en perpétuels mouvements.  » Arnaud, une fille lui plaît et bien il s’engage dans l’armée » . Et cette définition des protagonistes crèvent l’écran. Mené par des acteurs incroyables, on a pas le temps de souffler, c’est un entraînement intensif que le spectateur suit, lui aussi. Le film ne se laisse pas aller dans des séquences longues et vides de rythme. Ici, le scénario est riche en action sans nous noyer sous les évènements. L’esthétique du film est quand même suffisamment travaillé pour nous donner une belle image avec des mouvements de caméra propre ( dans le train, sur la moto, à la caserne et pour une scène finale presque surréaliste ). C’est bien dosé, c’est juste et il y a un équilibre soigné entre les différentes émotions qu’on nous offre, on voyage avec beaucoup de fluidité sur une palette émotionnelle relativement large. On va de surprise en surprise, et très vite, on se laisse guider par des personnages incontrôlables qui ne suivent que leur instinct ( aussi hasardeux soit il ). Les combattants fait partie de ces films que l’on range dans la catégorie des inclassables, et qui fascine longtemps après la fin de la séance.

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Madeleine et Arnaud, en tenue militaire, profitent de leur stage dans l’armée… à leurs manières.

 

Les scènes défilent et nos deux héros sont notre repère. Interprétés magistralement, les protagonistes des combattants font toute la couleur de ce film. Que ce soit Adèle Haenel ( L’homme qu’on aimait trop, La naissance des pieuvres ) qui maîtrise avec brio l’art du dédoublement de personnalité, ou bien Kevin Azais (Je fais le mort, La journée de la jupe) qui rend si aisément son personnage hypnotisant dans toute sa simplicité, la mise en scène fait ressortir le meilleur des nouveaux talents du cinéma français, avec en chef de file un réalisateur très prometteur à suivre de près.

Deltafox

Je m’appelle Juliette et j’ai ( pour l’instant ) 20 ans, je suis étudiante en cinéma et donc plutôt intéressée par ce milieu. J’adore les ours polaires, la nourriture, la musique classique et je suis une accroc des séries TV.

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