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Critique de Us de Jordan Peele, par Anne-Laure
Get Out, précédent film de Jordan Peele sorti en 2018, avait fortement marqué les esprits. Qu’il ait plu ou non, le film étonnait par son scénario (qui fut d’ailleurs récompensé d’un Oscar) ou par la manière de traiter son sujet. Le cinéaste revient cette année avec un film que l’on pourrait qualifier de « plus classique » dans le domaine du cinéma d’horreur, surfant à la fois sur le Home Invasion, sur le Survival et sur la thématique, souvent explorée, du double. De retour dans sa maison d’enfance, Adelaïde Wilson et sa famille sont prêts à passer d’excellentes vacances… jusqu’à ce qu’un évènement traumatisant, qu’elle a vécu il y a bien longtemps…
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Critique de « The Neon Demon » par Quentin
Poupée d’égocentrisme entourée de hyènes affamées, Jesse porte en elle la douce noirceur du dernier souffle de l’adolescence. Envolée l’innocence, envolés les sourires glacés, l’héroïne du nouveau long métrage de Nicolas Winding Refn est un composé de complexité, dont Elle Fanning (Super 8, Maléfique, Somewhere, …), son interprète, se délecte sans retenue. Monstre de charisme, grâce de tous les instants, l’actrice âgée de dix-huit ans impressionne tant elle a déjà tout d’une grande. Jesse est peut être le meilleur personnage créé par l’artiste à ce jour, chacune des ses apparitions irradie l’écran. Sublimée par la caméra du metteur en scène danois, la jeune femme avance lentement vers la lumière, celle du succès…
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Critique de « The Voices » par Quentin
Troisième long métrage de Marjane Satrapi après les excellents « Persepolis » et « Poulet aux prunes », « The Voices » s’avère aussi burlesque que subversif, à l’instar des ses grands frères. Nous est donc narré l’histoire de Jerry (Ryan Reynolds), employé un peu psychotique de l’usine de baignoires de la ville, éperdument amoureux de la jolie comptable Fiona (Gemma Arterton) & dont le passe temps favori est de faire la discussion à son chat et son chien, Mr. Moustache & Bosco. Bref, tout se passe bien dans sa vie plutôt ordinaire – du moins tant qu’il n’oublie pas de prendre ses médicaments… C’est donc d’un postulat aussi décalé que part le film, nous faisant passer…