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Critique du film « Une sirène à Paris » par Quentin
La nouvelle fantaisie du prolifique Mathias Malzieu, chanteur du groupe de rock français « Dionysos », était l’une des grandes curiosités de ce début d’année 2020 sur grand écran. Amour impossible entre un « surprisier » et une sirène dans une capitale de carte postale, fantastique prenant vie dans un quotidien qui se ternie alors que les rues prennent l’eau (la narration se situe en 2016 lors de la crue parisienne). On se délectait de découvrir ce conte à mi-chemin entre les plus grands plaisirs de Jean-Pierre Jeunet et la poésie que l’on connaît au musicien. Réussite ou résultat en queue de poisson ? Le réalisateur n’en est pas à son premier essai en terme…
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Critique de « Once Upon a Time… in Hollywood » par Quentin
« Film somme » pour la plupart, le neuvième long-métrage du réalisateur de Pulp Fiction nous offre l’un des plus beaux chapitres cinématographiques de cette année 2019. Plongée presque immersive dans cet Hollywood rêvé de la fin des années 60, l’oeuvre est le fruit d’une vision menée à bien de son premier dialogue à sa dernière scène. Si le nouveau bébé du metteur en scène est bien la narration d’une réalité rêvée, celle-ci n’a rien d’idéalisée. Les personnages qui y déambulent sont teintés de zones d’ombre, c’est aussi ce qui les rend terriblement attachants ; au moment où le générique défile, c’est à deux amis que l’on dit au revoir en les personnages…