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Critique de « Barbie » par Quentin Penel
Après avoir fait couler tout le rose à disposition des plus grands artisans hollywoodiens actuellement en activité, c’est d’encre et de fureur que le troisième long-métrage de la fascinante Greta Gerwig se parsème. Quand le glas de la fin de l’été aura sonné, tout le monde aura posé son mot sur le phénomène made in Warner Bros, faisant par ailleurs l’effet d’un défibrillateur sur l’immense studio américain, décidément toujours au rendez-vous des pierres angulaires de la grande histoire du septième art, presque aussi vieux que celui-ci. D’étrangeté à événement, Barbie aura été beaucoup de choses, et les hauteurs stratosphériques actuelles atteintes par le film auront rapidement eu l’effet d’un repoussoir pour beaucoup,…
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Critique de « Once Upon a Time… in Hollywood » par Quentin
« Film somme » pour la plupart, le neuvième long-métrage du réalisateur de Pulp Fiction nous offre l’un des plus beaux chapitres cinématographiques de cette année 2019. Plongée presque immersive dans cet Hollywood rêvé de la fin des années 60, l’oeuvre est le fruit d’une vision menée à bien de son premier dialogue à sa dernière scène. Si le nouveau bébé du metteur en scène est bien la narration d’une réalité rêvée, celle-ci n’a rien d’idéalisée. Les personnages qui y déambulent sont teintés de zones d’ombre, c’est aussi ce qui les rend terriblement attachants ; au moment où le générique défile, c’est à deux amis que l’on dit au revoir en les personnages…
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Critique de « Suicide Squad » par E-Stark
« C’est mon métier de faire que les gens aillent contre leur intérêt. » Viola Davis – « Suicide Squad » de David Ayer (2016) DC Comics poursuit l’expansion de son univers cinématographique malgré les critiques assassines de la presse et du public. Suicide Squad se présente comme le film de vilains ultime et semblait à travers ses bande-annonces, plein de promesses à l’instar d’un certain Batman v Superman … Qu’est-ce que donne alors un film composé uniquement de bad-guys ? Ça donne plusieurs choses, bonnes et moins bonnes. Premièrement s’il y a bien une qualité que l’on peut reconnaître au film c’est son ambition, ce dernier n’a pas peur d’être vulgaire par exemple…
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Critique de « Le Loup de Wall Street » par E-Stark
« Je m’appelle Jordan Belfort. L’année de mes 26 ans, à la tête de ma propre firme de courtage, je me suis fait 49 millions de dollars, ce qui m’énerva vraiment car ça faisait à peine un million par semaine. » Leonardo DiCaprio – « Le Loup de Wall Street » de Martin Scorsese (2013) J’ai mit du temps à voir Le Loup de Wall Street, j’ai beau apprécier énormément Scorsese, lui devoir certains de mes plus beaux moments de cinéphilie compulsive, mais ce film ne m’intéressait pas du tout. Sans grande surprise, je n’ai aimé qu’à moitié Le Loup de Wall Street. Si certains aspects purement « Scorsesiens » fonctionnent parfaitement et font plaisir à…