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Critique du film « Everest » par Quentin

C’est sans attentes particulières que je me suis rendu à l’avant-première d’ « Everest » hier soir. Grand casting, postulat très prometteur et bande annonce suffisamment intéressante pour m’avoir poussé à faire le déplacement dans les salles obscures afin de découvrir le long métrage, c’est ce qui m’avait motivé à découvrir le nouveau film du réalisateur islandais Baltasar Kormákur. Tiré d’une histoire vraie, le film suit l’expédition d’un groupe d’alpinistes menés par Rob Hall (très juste Jason Clarke) & Scott Fischer (excellent Jake Gyllenhaal), dont le rêve le plus fou est d’atteindre le sommet de l’Everest. Très vite, ce qui devait être l’accomplissement du rêve de doute une vie va s’avérer être un combat acharné pour leur survie.

Ce qui aurait pu être une oeuvre dans la veine d’ « Into the Wild », prouvant encore la force de la nature sur l’homme, et être une ode à la vie tel que l’était « Gravity » il y a deux ans, n’est au final qu’un film d’aventure longuet, très longuet, et surtout affreusement bavard. Dépourvu de rythme et lisse durant toute sa durée, « Everest » peine à convaincre tant son écriture est pauvre et ses personnages mal développés. Continuons dans le négatif, car c’est clairement mon ressenti envers le long métrage, le pathos est beaucoup trop présent, et vraiment lourd. Le réalisateur veut trop en faire dans un final qui se veut poignant mais qui ne l’est qu’à moitié. 238796.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx La bande originale est classique, ni trop bien ni trop mauvaise, et somme toute assez peu marquante. L’une des rares qualités qu’on trouvera au long métrage viendra de Keira Knightley, néanmoins assez effacée pour les besoins du récit, mais vraiment bluffante. On sent une remontée phénoménale dans le niveau de son jeu depuis « New York Melody » l’année dernière et « The Imitation Game » en janvier dernier, cela ne fait que se confirmer présentement tant ses émotions sont communicatives. Autre bon point : les effets visuels ! la 3D est vraiment utilisée de manière intelligente malgré le fait qu’elle soit selon moi très malvenue en la compagnie d’un tel sujet. La réalisation, très sobre, apporte au récit un réalisme bienvenu et rend le tout un minimum regardable. C’est une belle coquille vide que ce « Everest », trop peu approfondi dans sa narration pour marquer, bien trop long et inintéressant pour captiver, que je ne vous recommande donc pas !.

Quentin

Note : 2/5.

« Everest » de Baltasar Kormákur, sortie prévue le 23 septembre 2015 dans les salles françaises, avec notamment Jason Clarke, Jake Gyllenhaal, Josh Brolin, Robin Wright…

 

 

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