Critique de « Le Hobbit : Un voyage Inattendu » par Quentin
Découvrant le nouvel et dernier opus ce jeudi en avant première, il était pour moi indispensable de revenir en critique sur les deux premiers opus de la trilogie. Place au « Voyage Inattendu » !.
Grand fan de la saga, « Le Hobbit : Un voyage inattendu » était pour moi le résultat d’une attente de deux ans contrairement aux autres qui auront eu à attendre bien plus longtemps que moi. Pourquoi deux ans ? car ce fut l’époque où je découvris les trois premiers épisodes de la saga, et ce fut également le début d’une longue histoire d’amour entre l’univers de Tolkien et moi. Tout ça est bien beau, mais quand est-il de ce prequel tant attendu ? Plusieurs mots pourraient définir le long métrage mais c’est le suivant que j’ai choisi : Grandiose. Grandiose dans la direction de ses acteurs, Martin Freeman est une vraie révélation de tous les instants, Richard Armitage aussi, Grandiose dans sa bande son faite d’envolées lyriques somptueuses, Grandiose dans son ambiance et son rythme, Grandiose dans ses décors. Le seul point noir serait les CGI. Ils enlèvent ce petit côté effrayant qu’avaient ceux du Seigneur des Anneaux pour des monstres certes plus beaux mais ayant bien moins d’effets sur le spectateur, et c’est bien dommage. Analysons un peu tout ça : on se retrouve certes face à un conte plus enfantin en comparaison de ses trois grands frères, mais « An Unexpected Journey » m’a définitivement plus touché dans ses thématiques comparé aux trois premiers films, qui étaient déjà très très bon sur ce point cela dit. Enchaînement d’instants de bravoures à travers le personnage de Thorin (Richard Armitage est bluffant rappelons-le), le long métrage est une oeuvre épique et tient toutes ses promesses tout en relevant de l’exploit lorsque l’on sait qu’il n’adapte qu’un pan d’une histoire longue de 300 pages à l’origine, et qui aurait pu très facilement tomber dans le petit film bourré de scènes de remplissage pour assurer le fan service, chose à côté de laquelle il passe avec brio. Passons à la mise en scène, à l’instar de la trilogie originelle, Peter Jackson filme ses personnages avec amour et la nouvelle technologie (HFR 3D) utilisée accentue le réalisme des scènes d’actions telles que celles se déroulant dans le royaume des gobelins. La photographie est quant à elle sublime, dans des tons dorés et envoûtants. Vous l’aurez compris, « Le Hobbit : Un voyage inattendu » est une véritable claque esthétique. Passons aux acteurs et aux personnages, si l’attachement à la compagnie des nains se fait difficilement au départ, le bagout de ces personnages finit par l’emporter au fil du long métrage et on rit de bon coeur à certaines de leurs maladresses comme on se prend à avoir peur pour eux à certains passages. On retrouve au casting, et avec grand plaisir, le brillant acteur qu’est Ian McKellen, toujours dans la peau de Gandalf qu’il incarne encore une fois avec beaucoup de justesse et de charisme. C’est également avec plaisir qu’on retrouve Cate Blanchett dans la peau de Galadriel, somptueuse, ainsi qu’Hugo Weaving dans la peau d’Elrond et bien sûr le grand Andy Serkis. Avec Gollum, il prouve encore une fois qu’il est le roi de la motion capture, à noter que la scène de la cave est une réussite, glaçante et hilarante à la fois.
Que dire d’autre ? Si ce n’est pas déjà fait, ruez vous sur ce superbe film fantastique, vous ne regretterez pas le voyage…
Note : 8/10.
« Le Hobbit : Un voyage inattendu » de Peter Jackson, sorti dans les salles françaises le 12 décembre 2012, avec Martin Freeman, Ian McKellen, Cate Blanchett, …
Synopsis : Dans UN VOYAGE INATTENDU, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d’Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu’il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n’est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…
Bien qu’ils se destinent à mettre le cap sur l’Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d’abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum.
C’est là qu’avec Gollum, sur les rives d’un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d’un courage et d’une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le « précieux » anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés… Ce simple anneau d’or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s’en doute encore…