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La critique-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom
Il est vrai que je vous ai accoutumé aux critiques de films écrites avec plusieurs semaines voire mois de décalage sur leurs sorties en salles mais jamais avec 19 ans de retard ! Eh oui, il s’agissait d’un habile moyen de vous faire prendre un léger coup de vieux car le premier volet des aventures d’Harry Potter est sorti en 2001. Si j’ai attendu tant de temps avant de franchir le pas et d’écrire à propos de ma saga littéraire et cinématographique préférée, c’est parce que je n’étais pas sûre d’avoir le recul nécessaire pour proposer une critique en bonne et due forme. Et puis, finalement, partant du postulat…
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Knock, Knock. Who’s there ? Une critique de Joker (avec spoils)
On ne va pas se mentir, les sorties cinéma du moment je ne les trouve pas vraiment folichonnes. J’ai déserté les salles obscures à de nombreuses reprises, préférant réviser mes classiques ou me replonger dans un septième art moins récent. En 2019, un seul et unique film a retenu mon attention, cette dernière grandissant de bandes-annonces en articles sur le sujet. N’ayant eu jusque-là aucun attrait pour l’univers « gothamien » et étant complètement novice en la matière, Joker est pourtant bien l’objet de la présente critique, première depuis de longs mois. Le dernier long-métrage de Todd Phillips, ce n’est pas vraiment le petit film d’auteur que l’on nomme dans les tréfonds…
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Critique de « La Belle et la Bête » par E-Stark
« Tu rêves mon pauvre ami, elle te voit comme un tortionnaire et comme un monstre. C’est sans espoir. » Emmanuel Jacomy, la voix de la Bête – « La Belle et la Bête » de Gary Trousdale et Kirk Wise (1991) Il est assez difficile pour moi de parler clairement de La Belle et la Bête tant il a eu d’importance dans ma cinéphilie. Au-delà d’être un grand classique des studios Disney, le film est surtout à mes yeux une vraie merveille qui a son identité propre que l’on ne retrouve dans aucun autre film d’animation. Sorti l’année de ma naissance, La Belle et la Bête a évidemment parcouru toute mon enfance. Usant…
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Critique de « Inferno » par E-Stark
« Pour atteindre le Paradis il faut connaître l’Enfer. » Dan Brown dans son roman « Inferno » (2013) Après deux précédents volets loin de faire l’unanimité, les aventures du Pr. Robert Langdon nous entraînent cette fois-ci dans un périple où se mélangent énigmes et exterminations planétaires. Da Vinci Code avait pour vocation d’évoquer la théorie du complot quant à la descendance supposée du Christ, laissant le spectateur face à ses propres convictions, Anges et Démons quant à lui se présentait bien plus comme un thriller haletant en forme de jeu de pistes au coeur de Rome et Vatican. Le second film mettait d’ailleurs l’accent sur le côté sectaire de la religion sans être…
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Critique du film « Hunger Games – La Révolte : Partie 2 » [Sans Spoilers] par Quentin
Harry Potter a accompagné mon enfance puis m’a amené à Katniss Everdeen, enrôlée malgré elle dans une révolte qui la dépasse. Hunger Games a en quelques sortes représenté une autre étape de mon existence : l’adolescence. L’âge où l’innocence s’en va pour laisser place aux doutes que la vie nous impose, où chacun se construit, commence a adopter des convictions et devenir petit à petit une personne adulte concernée par l’évolution de notre société et de notre monde. Je n’irai pas comparer mon parcours à celui de Katniss, évidemment, je n’ai pas eu à défier d’état totalitaire jusqu’ici (quoique des cours de mathématiques sont presque aussi nocifs que des jeux…