Critiques
Vous retrouverez ici toutes les critiques cinéma de toutes les catégories du site MoviesNerd.
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Les Evadés : l’humanité comme moyen de fuite (avec spoils)
J‘adore le cinéma. C’est un fait. Pourtant, lorsqu’il s’agit de films dits « cultes », acclamés et reçus merveilleusement bien tant par le public que par les médias ou les institutions, rien à faire : je traîne. J’ai un mal fou à passer le cap du visionnage, quelque chose me retient. Je suis partagée entre deux justifications. Premièrement, la peur de la déception : et si, moi, je n’en avais rien à fiche de ce film ? Et si le propos ne me touchait pas le moins du monde ? Est-ce que cela fait de moi une mauvaise amatrice de cinéma (la réponse est bien évidemment non) ? Vient ensuite le syndrome…
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Critique de « Zack Snyder’s Justice League » par E-Stark
« Nous vivons dans une société où l’honneur est un lointain souvenir. » Jared Leto – « Zack Snyder’s Justice League » de Zack Snyder (2021) La voici enfin, la version à la fois tant attendue et redoutée de la Justice League de Zack Snyder. Projet laissé de côté par le réalisateur en 2016, suite à un drame familial, puis reprit par Joss Whedon pour finalement échouer dans les salles en 2017. La vision d’origine du réalisateur de Man of Steel est-elle la hauteur du tapage médiatique qui l’entoure ? Avec les versions longues et les director’s cut, on s’attend avant tout à voir des films plus vastes, plus riches. Ces versions parfois dévoilent…
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Critique de « Une vie cachée » par E-Stark
« Il faut résister au mal. » August Diehl dans le rôle de Franz Jägerstätter – « Une vie cachée » de Terrence Malick (2019) Voilà déjà bientôt dix ans que Terrence Malick remportait la Palme d’or à Cannes pour The Tree of Life. En l’espace de neuf ans le réalisateur a sorti plus de films qu’il ne l’avait fait depuis La Balade Sauvage, son tout premier, et La Ligne Rouge près de vingt ans après. Bien loin de l’errance dans laquelle on raconte qu’il serait tombé, Terrence Malick a fait du chemin depuis son précieux sésame cannois. Quatre films plus expérimentaux, dont un documentaire, et le voilà qui revient avec Une vie cachée, ou…
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Critique de « Soul » par E-Stark
« Consacre chaque minute de ta vie à cultiver ce qu’il y a de mieux en toi. » Jamie Foxx, voix originale de Joe – « Soul » de Pete Docter (2020) Dernier rejeton des studios Pixar, Soul embarque son spectateur dans un voyage entre le temps et l’espace. La vie et la mort. Des thématiques chères au studio depuis quelques temps, auxquelles Soul semble donner une apothéose. En effet cela fait maintenant trois films, quatre même si on compte Vice-Versa (bien que le discours de ce dernier soit différents sur de nombreux points), que Pixar nous parle de la vie, de la mort et de la transmission, c’était également le cas dans Coco ainsi que le récent En…
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Critique de « Mulan » par E-Stark
« Loyal, brave et sincère. » Liu Yifei – « Mulan » de Niki Caro (2020) Alors que la première année de cette nouvelle décennie s’achève, Disney+ propose à ses abonnés le remake live de Mulan. Ce dernier aura assurément fait couler beaucoup d’encre. D’abord proposé en salles, avant que la pandémie ne force Disney à revoir ses plans de diffusion, Mulan échoue finalement sur la plateforme Disney+. L’idée même des remakes lives des grands classiques d’animation de la firme est déjà en soi purement commerciale, mais le cas de Mulan est encore plus singulier en ce sens. Bien que Disney se soit défendu un temps que le moyen de diffusion de ce film serait ponctuel…
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La critique qui jure solennellement que ses intentions sont mauvaises…
Au sommaire de ce troisième volet de la saga Harry Potter : une dame qui s’envole dans la stratosphère, des élèves débraillés, une carte magique prévue pour des gens pas très sains d’esprits et l’un des hommes les plus repoussants qui soient. Ça donne envie n’est-ce pas ? Pourtant, ce film au style totalement différent des deux premiers possède un charme singulier qui divise les spectateurs et les fans : certains considèrent que c’est l’opus qui est le moins fidèle au roman éponyme et d’autres, desquels je fais partie, pensent au contraire que ce film a su capter parfaitement l’essence et l’atmosphère de ce dernier, au-delà des évènements chronologiques de…
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La critique qui pétrifie !
Nous revoilà pour la critique du second volet des aventures d’Harry Potter avec un nouvel enjeu, de nouveaux personnages et de nouveaux moments émotions ! Après être parvenus à reprendre la pierre philosophale au nez (enfin, si on peut dire ça…) et à la barbe de Voldemort et accessoirement à sauver Poudlard, Harry et ses amis espèrent bien vivre une deuxième année des plus normales. Mais c’est sans compter Dobby, l’elfe de maison et les sombres évènements qui ne tardent pas à faire leur apparition dans l’école de sorcellerie… La scène d’exposition fait office d’angoisse imagée, et surtout pour notre personnage principal : on y voit une succession de pâtés…
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La critique-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom
Il est vrai que je vous ai accoutumé aux critiques de films écrites avec plusieurs semaines voire mois de décalage sur leurs sorties en salles mais jamais avec 19 ans de retard ! Eh oui, il s’agissait d’un habile moyen de vous faire prendre un léger coup de vieux car le premier volet des aventures d’Harry Potter est sorti en 2001. Si j’ai attendu tant de temps avant de franchir le pas et d’écrire à propos de ma saga littéraire et cinématographique préférée, c’est parce que je n’étais pas sûre d’avoir le recul nécessaire pour proposer une critique en bonne et due forme. Et puis, finalement, partant du postulat…
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Critique de « La Belle et le Clochard » par E-Stark
« Papa a ce tendre respect pour les animaux. Pour lui chaque animal a une personnalité. » Diane Disney Miller, extrait de « Walt et ses chiens », bonus Disney+ pour « La Belle et le Clochard » (1955) Annoncé pour une sortie directement sur la plateforme Disney+, La Belle et le Clochard loin de représenter une énième version live d’un classique Disney, s’avère être une petite surprise rafraîchissante. Alors que le remake live du Roi Lion en 2019 était un immense ratage, La Belle et le Clochard quant à lui remet en avant les films avec des chiens, un genre désuet depuis une quinzaine d’années. Disney a pourtant déjà su par le passé rendre ce type de films attractif…
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Critique du film « Une sirène à Paris » par Quentin
La nouvelle fantaisie du prolifique Mathias Malzieu, chanteur du groupe de rock français « Dionysos », était l’une des grandes curiosités de ce début d’année 2020 sur grand écran. Amour impossible entre un « surprisier » et une sirène dans une capitale de carte postale, fantastique prenant vie dans un quotidien qui se ternie alors que les rues prennent l’eau (la narration se situe en 2016 lors de la crue parisienne). On se délectait de découvrir ce conte à mi-chemin entre les plus grands plaisirs de Jean-Pierre Jeunet et la poésie que l’on connaît au musicien. Réussite ou résultat en queue de poisson ? Le réalisateur n’en est pas à son premier essai en terme…
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Critique de « En Avant » par E-Stark
« Autre fois le monde était plein de magie, mais elle n’était pas facile à maîtriser. Le monde trouva des méthodes plus simples. Pourtant j’ose espérer qu’il reste un peu de magie en vous. » Kyle Bornheimer, la voix de Wilden Lightfoot – « En Avant » de Dan Scanlon (2020) Annoncé il y a longtemps, En avant s’annonçait comme un nouveau Pixar original et intrigant, les première infos laissaient planer le doute sur cet univers aussi singulier que fédérateur et très marqué, un peu à la manière d’un Zootopie. Qu’allait bien pouvoir nous raconter le studio à la petite lampe avec cette nouvelle histoire d’elfes et de magie ? En avant est une fable,…
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Knock, Knock. Who’s there ? Une critique de Joker (avec spoils)
On ne va pas se mentir, les sorties cinéma du moment je ne les trouve pas vraiment folichonnes. J’ai déserté les salles obscures à de nombreuses reprises, préférant réviser mes classiques ou me replonger dans un septième art moins récent. En 2019, un seul et unique film a retenu mon attention, cette dernière grandissant de bandes-annonces en articles sur le sujet. N’ayant eu jusque-là aucun attrait pour l’univers « gothamien » et étant complètement novice en la matière, Joker est pourtant bien l’objet de la présente critique, première depuis de longs mois. Le dernier long-métrage de Todd Phillips, ce n’est pas vraiment le petit film d’auteur que l’on nomme dans les tréfonds…